06 – [REC] Historias Ineditas

ATTENTION CETTE PAGE CONTIENT DE NOMBREUX SPOILERS




I. Présentation du comics

II. Résumés, enjeux et intérêts :
     ■ Histoire 1 : Encerrados (Enfermés)
     ■ Histoire 2 : Tristana
     ■ Histoire 3 : ¡ Zoombi ! (Zoombie !)
     ■ Histoire 4 : El Experimento(l’expérience)
     ■ Histoire 5 : El Desconocido (l’inconnu)
III. Les artistes

IV. Les apports de « [REC] Historias Ineditas » à la mythologie [REC]
V. Quelques images et illustrations


 

I – Présentation du comics

     « Après l’indéniable succès de [REC], trois suites l’ayant accompagné dans sa tournée internationale ; des milliers de spectateurs de nationalités différentes ayant partagé cette histoire d’un immeuble touché par une horrible et violente épidémie, les choses ne pouvaient pas s’arrêter comme ça, sans rien de plus. Nous y avons pris beaucoup trop de plaisir pour les ranger dans nos mémoires.
     Nous sommes donc retournés au concept dans le but d’écrire une suite, un nouveau film qui permettrait à tous les spectateurs qui ont profité de l’expérience, de revenir dans le bâtiment maudit et de poursuivre la découverte des horreurs qui se cachent à l’intérieur.
     Bien sûr, de nouvelles choses nous sont immédiatement venues, des recoins cachés et des intrigues secondaires, pour finalement aboutir à un nouveau terrain plus inattendu.
     Depuis les origines du mal dans le village portugais isolé de Tristana Medeiros, Santa Maria, aux possibilités d’un monde futur mourant et décimé par la maladie, à travers les implications complexes et suggestives de l’Eglise et de la science… Le tout suggéré à nos esprits pour nous encourager à continuer d’imaginer.
     De toutes ces idées sont nées trois suites, trois nouvelles histoires qui nous ont permis de continuer à développer cet univers et d’arriver à une conclusion finale et définitive.
     Pour en dire davantage, beaucoup de ces idées étaient trop extrêmes, trop folles, et ne pouvaient devenir un film. Nous avons donc fini par les ranger dans un tiroir et les condamner à ne jamais voir la lumière.
     Puis est apparu Hernan Migoya, grand ami et aventurier imparable, qui a entrepris de sauver ces morceaux d’horreurs de l’oubli. Il nous a convaincus de leur donner une seconde chance, une nouvelle approche, et ce d’une manière différente.
     Il a réuni un groupe de six merveilleux artistes, amateurs de bande-dessinée (Andrea Jen, Feliciano G. Zecchin, Alvaro Ruilova, Salvador Sanz, Joan Martin et l’illustrateur Colucci), et les lança dans une aventure incroyable. Ils ont ensuite été rejoints par de nouveaux artistes, des amis, qui ont voulu faire partie de cette aventure.
     Nous avons alors réalisé que nous étions tous plongés dans cette extraordinaire aventure que vous tenez maintenant entre vos mains.
     Lisez ces pages et profitez-en, si vous le pouvez, autant que nous l’avons fait en le réalisant.
Mais ne vous détendez pas. Le voyage commence seulement ».

 Jaume Balaguero et Paco Plaza

     Ce comics est donc né de l’union des trois grands et terrifiants Paca Plaza, Jaume Balaguero et Hernán Migoya. Il est composé de 5 histoires portées par 5 artistes au style varié, allant du manga à l’hyperréalisme. Chaque histoire est unique, spécialement écrite pour ce volume, par Plaza et Balaguero puis adaptée au format bande-dessinée par Migoya.
C’est le mythique personnage de la petite Medeiros, popularisée par les deux premières livraisons cinématographiques, qui, comme un hommage, à la manière de bien aimé Oncle Creepy, nous introduit ces cinq chapitres inédits de [REC].

Les dessinateurs sont un mélange explosif de nationalités différentes : Feliciano García Zecchin originaire d’Argentine (Peatones, 4 Segundos) ; Salvador Sanz, maître de la terreur, lui aussi argentin (Legión,Migrador nocturno) ; Andrea Jen, argentino-asiatique de la lignée Gaijin (El delirio de Ani y Alicia en el país de las maravillas) ; Álvaro Ruilova, le premier artiste bolivien publié en Espagne (Cuentos de Cuculis y Primaria Furiosa) et le valencien Joan Marín (Nuevas Hazañas Bélicas, Olimpita). Avec la collaboration spéciale en première et quatrième de couverture d’Alejandro Colucci, grand illustrateur uruguayen, artiste classique spécialisé dans les couvertures de fictions de zombies.


 

II. Résumés et intérêts

Dans cette partie, vous allez pouvoir lire un résumé que j’espère suffisamment complet de chacune des 5 histoires courtes qui composent ce comics.
Il faut donc savoir que chaque récit est introduit par Tristana Medeiros elle-même, à la façon de l’oncle Creepy dans « Les Contes de la Crypte ». Pour les plus jeunes d’entre vous, « Les Contes de la Crypte » étaient une série télévisée anthologique, diffusée dans les années 90, de petites histoires le plus souvent horrifiques introduites par le gardien de la crypte, un cadavre desséché en état de décomposition avancée, adepte de l’humour noir, appelé en version originale Uncle Creepy
Avant chaque récit, une coupure de presse donne également plus d’information sur le sujet traité par l’histoire.

  • Histoire 1 : Encerrados (Enfermés)

   La coupure de presse du journal « La Nacion » nous apprend que trois adolescents ont disparus dans Barcelone, proche de la zone du centre-ville en effervescence suite à la mise en quarantaine d’un immeuble. Les deux parents de Tito et Miré M., Jaume et Sonia, confient au journal qu’ils n’ont pas eu de nouvelles de leurs enfants et qu’ils sont inquiets car, même si Tito est un enfant plutôt perturbateur et imprévisible, sa sœur, Miré, a bien la tête sur les épaules et n’aurait rien fait sans les prévenir. Le journal explique ensuite que les autorités n’ont pas souhaité faire de déclaration, qu’ils n’en savent pas plus pour le moment, mais précisent qu’il est très difficile de savoir ce qu’il se passe vraiment autour de cet immeuble du centre de Barcelone.

    Cette première histoire est donc introduite par le monstre Tristana. Elle explique qu’il a souvent été reproché à REC² de ne pas nous donner d’explication sur ce que sont devenus les trois adolescents, Tito, Mire et Ori, que l’on quitte séquestrés dans un des appartements de l’immeuble…

Tout le récit tourne donc autour de ces trois personnages. On retrouve Miré et Ori enfermés tandis que, dans la pièce d’à côté, Tito répond à l’interrogatoire d’Owen. Les deux ados discutent du frère de Miré… Elle trouve qu’après avoir été mordu, son frère ressemblait fortement à ceux qui sont infectés. Ori lui dit alors qu’elle ne doit plus le considérer comme son frère… Après cela, les GEOS quittent l’appartement les laissant là. Miré se met à paniquer, elle a peur qu’ils ne les abadonnent, mais Ori la fait taire… Après une longue période d’attente durant laquelle personne ne vient les chercher, ils s’ennuient, fortement, jusqu’à ce qu’ils entendent beaucoup d’agitation et de bruit dans l’appartement du dessus, qui s’arrête finalement assez rapidement. Ori décide décide alors de forcer la porte pour sortir, mais il renonce rapidement car elle bloquée de l’extérieur par un meuble. Miré, qui, elle, a une autre idée en tête, le fait venir se rassoir sur le lit, à côté d’elle. Elle commence à lui dire qu’elle ne veut pas mourir sans savoir ce que ça fait… Ori ne comprend pas, mais il réalise très vite lorsqu’elle lui saute dessus et l’embrasse avec passion. Ils se déshabillent et consomment leur amour… Pendant ce temps, Tito, de l’autre côté du mur, dans la pièce à côté, semble avoir une connexion mentale avec sa sœur. Il ressent absolument tout ce qui se passe dans la pièce d’à côté et sourit comme s’il préparait quelque chose…
Alors que Miré et Ori concluent leur affaire, la porte de la chambre s’ouvre dans un grincement. Ils considèrent alors que c’est leur chance, ils se rhabillent et fondent dans le couloir. Ori se dirige vers la porte, mais Miré est attirée par la voix de son frère qui lui appel à l’aide, elle se rend alors dans le fond de l’appartement et trouve Tito attaché à la chaise, tel que les autres l’avaient laissé en quittant la pièce. Contre les indications d’Ori, Miré commence à le détacher, mais la vraie nature de celui-ci se révèle et il lui dit les plus horribles choses concernant ce qui s’est passé dans la chambre entre elle et son ami quelques minutes plus tôt … Il revient également sur un épisode, au collège où, sous la douche, après un cours de gym, Ori a fait remarquer à Tito qu’il avait un cul de petite fille, qu’il a été pris d’une érection, pour finalement le sodomiser sous la douche… Mais avant qu’il ne puisse finir, Ori attrape un rasoir, un coupe choux, sur la table du coiffeur et lui en assène un violent coup au visage en hurlant… Puis un autre, et encore un, jusqu’à ce que Miré l’arrête… Cela ne fait pas taire Tito, qui même défiguré, égorgé, un œil ballant, continu de déverser ses obscénités… Il finit par leur craché un flot de salive au visage, et même si les deux autres se protègent, ils ne sont pas épargnés… C’est alors que derrière eux, la porte s’ouvre avec fracas et qu’une escouade de policier entre dans l’appartement. Miré et Ori se pensent alors sauvés, mais Tito, prenant sa plus belle voix appelle au secours, criant qu’il est agressé et torturé… Les policiers débarquent dans la pièce et tout se passe très vite. Tito a à peine le temps de dire à sa sœur et son ami qu’ils se rêveront en enfer, et Miré et Ori quoi que ce soit, que les sept policiers ouvrent le feu et tuent les adolescents, dont Tito, hilare…
Après ce déluge de sang, un des policiers : Costa, sous le choc de la scène particulièrement vioente ne peut s’empêcher de vomir, un de ses collègues, certainement son supérieur, lui signifie qu’ils n’ont pas le temps de s’arrêter, puis annonce aux autres que le secteur est nettoyé et qu’il leur faut continuer pour trouver la fille et la ramener, qu’ils n’ont besoin que d’elle…

Il me semble que dans cette histoire, la scène de sexe entre les deux ados est inutile. Elle n’apporte rient à l’intrigue et parait surtout très peu adapter à la situation… Cependant, le destinée Tito, Miré et Ori était inévitable et finalement, même si ce n’est pas dans un film, Jaume Balaguero et Paco Plaza nous apporte la réponse à la question « mais que sont-ils devenus ? »… Eh bien, ils sont morts.


  • Histoire 2 : Tristana

   La coupure du journal  « La Lavanguarda », qui accompagne cette histoire, revient sur la légende urbaine de la petite Medeiros… Elle résume en quelques lignes l’histoire de cette histoire qui voudrait qu’une petite fille, à l’apparence angélique, soit devenue un monstre possédé par le Mal et qu’elle a été, qui plus est, le sujet d’expériences scientifiques dans immeuble du centre de Barcelone. On sent bien le ton moqueur et très ironique de cet article qui cherche davantage à décrédibiliser ce qui est devenu une légende urbaine, allant jusqu’à citer des compagnies de voyage qui ont inscrit la visite de l’immeuble à leur programme de visites touristiques… Le périodique évoque même une assemblée convoquée spécialement par le Pape Benoit XVI en personne pour mettre fin à ces rumeurs pour qu’elles ne portent pas atteinte à la réputation du Vatican et de l’Eglise.

   Tristana, version monstre, nous introduit une nouvelle fois cette histoire. Elle nous dit que beaucoup d’entre nous se sont demandé avant de mourir entre ses mains, si elle avait toujours été ce monstre… Bien sûr que non !, répond-elle. Elle précise alors qu’avant cela, elle était une petite fille, vierge, il y a bien bien longtemps…

Cette seconde histoire entièrement muette et en noir et blanc, se passe dans un petit village portugais, plus précisément dans ce qui semble être une école, et plus particulièrement l’école du Saint-Christ évoquée dans les coupures de journaux des deux premiers films.

   Nous sommes alors plongés dans ce qui semble être une scène quotidienne, le souper des prêtres et hommes d’Eglises régissant cette école. La soupe leur est servie par une petite fille d’environ 8-12 ans, sous leurs regards emplie de désir et d’envie. Ils ne font que la regarder, de manière très insistante et perverse. Certains fantasment sur ses cheveux, ou sur ses petites jambes, d’autres ne quittent pas des yeux son visage d’enfant.
La nuit venue, alors que la petite prie sur son lit face à un crucifix accroché sur le mur, les prêtres entrent en silence dans sa petite chambre, et lui sautent dessus. Ils tentent de la maîtriser, mais elle se débat. Dans cette lutte acharnée, son lit heurte plusieurs fois le mur. Les vibrations arrivent à décrocher le crucifix, dont l’angle d’une des branches de la croix heurte lourdement la tête de l’enfant en tombant. Avant de perdre connaissance, elle voit le visage des prêtres se déformer, prenant des airs de démons, puis ses yeux se ferment. Ils la violent…
Le lendemain matin, une religieuse entre dans la chambre de la petite et la retrouve allongée dans son lit, sur le dos, jambes écartées, bras ballants, couverte de sang, d’ecchymoses et de blessures.
Un peu plus tard, toujours dans la chambre, un prêtre, en tête, accompagné de trois nonnes, derrière lui, donnent l’absolution à la petite. Mais lorsque le curé lui met l’Ostie dans la bouche, les yeux de l’enfant s’ouvrent subitement emplis de haine. Elle lui recrache le corps du Christ au visage qui lui brûle la joue. Elle se redresse dans le lit, le visage déformé par la colère et l’agressivité. Deux des trois nonnes lui attrapent chacune un bras et la maîtrisent en lui attachant les bras au barreau de la tête de lit grâce au cordon leur habit. La petite se calme alors revenant à elle-même. Mais ce moment de lucidité n’est que passager car subitement, le mal la possède à nouveau, son visage se durcit à nouveau et elle pousse un hurlement si aiguë qu’il brise toutes les vitres des fenêtres de sa chambre. Les éclats volent dans toute la pièce, blessant les nonnes. Le prêtre entonne alors des versets de la Bible, mais ils rendent encore plus folle de rage la petite qui réussit à détacher un de ses bras. Elle attrape alors le crucifix qui lui était tombé sur la tête la veille et en assène un violent coup au prêtre, lui enfonçant dans le crâne. Une autre religieuse lui fait alors une rapide piqure dans le cou qui la calme instantanément. Tristana perd à nouveau connaissance.
Le lendemain, une voiture roule en direction de l’école du Saint-Christ. Elle s’arrête devant le grand escalier de l’entrée, un homme en descend. Il est reçut par une bonne sœur qui en guise d’accueil place son index contre sa bouche pour lui signifier de ne rien dire. Elle le conduit dans une pièce dans laquelle se trouve Tristana. Elle est attachée à une table, les bras écartés, à l’aide d’épaisses sangles de cuir. La religieuse rompt alors le silence : « C’est elle père Albelda, Tristana Medeiros »

     Cette histoire est de loin la meilleure de ce volume. Elle aurait largement mérité un film à elle seule tant elle est passionnante et impertinente. Elle nous apprend à peu près tout sur les origines de la possession de Tristana Medeiros tout en laissant suffisamment de zones d’ombres pour que l’imagination prenne le pas. Mais que se passe-t-il entre le moment de sa mort et celui de sa résurrection ? Passe-t-elle un pacte avec le diable qui lui permet de revenir se venger de ceux qui l’ont souillé et ont abusé d’elle ? L’histoire ne le dis pas, mais on peut l’imaginer… tout comme plein d’autre chose.


  • Histoire 3 : ¡ Zoombi ! (Zoombie !)

   L’article du journal «  La Periodica » revient sur d’étranges rumeurs concernant le gorille albinos, Flocon de Neige, attraction phare du zoo de Barcelone. En effet d’après le journal, l’animal retrouvé mort, aurait été cryogénisé afin de faire l’objet d’expérimentation, notamment en matière de clonage, pour perpétuer la lignée des grands singes blancs. Mais les associations de défense des droits des animaux ne sont pas du tout d’accord avec ça…

   Le journal revient ensuite sur le grand singe blanc, sa popularité auprès des enfants, l’attraction qu’il était pour la ville, mais aussi sur le côté très lucratif de l’animal pour le zoo et les polémiques concernant le traitement de l’animal par le zoo, les expériences faites pour comprendre son caractère albinos, et perpétuer cette particularité.
Dans un encadré, le journal fait également un parallèle entre Flocon de Neige et Michael Jackson sur cryogénie, expliquant les rumeurs concernant le chanteur et son désir d’être conservé dans la glace à sa mort… Il rappelle également les rumeurs concernant le gorille blanc, et se pose des questions éthiques et morales…

   Dans son introduction, Tristana nous demande si nous aimons les animaux… Elle, nous dit que oui, tout en dévorant un rat… Elle continue en précisant qu’après cette histoire, nous ne les aimerons plus autant que ça et peut-être, les détesterons…

   L’histoire débute par une sorte de prologue se déroulant en pleine nuit et dans lequel un homme, court et pénètre dans le zoo de Barcelone. (Il s’agit en réalité du pompier Alex, échappé de l’immeuble de Barcelone par la trappe de l’atelier textile, ndla)
Tout commence dans la loge des gardiens du zoo. Deux d’entre eux regardent la télévision et commentent le programme quand un troisième, Llorenç, entre après sa ronde pour prendre un café. Tout en buvant, il laisse aller ses yeux sur les écrans de contrôle des caméras de sécurité et voit un homme se précipiter en direction de la fausse aux fauves puis sauter dedans par-dessus la barrière. Il en alerte alors et les autres et part en courant. Absorbés par leur programme les deux gardiens sont un peu surpris et ne comprennent pas bien ce qui se passe. Ils sont alors de nouveau happés par la télévision car leur programme est soudainement interrompu par un flash spécial d’information rapportant les faits se déroulant dans un immeuble au centre de Barcelone. Les autorités ont décrété la mise en quarantaine du bâtiment pour ce qui pourrait être le fait d’un virus très dangereux.
On retrouve ensuite Llorenç qui se précipite dans la direction de la fausse aux fauves. Sur place, il ne voit rien… et encore plus étrange, ni même les animaux. En faisant le tour, il finit par les trouver. Tous sont réfugiés dans un coin de leur enclot, totalement apeurés. Alors que dans sa radio ses collègues lui recommandent de faire attention, que ça pourrait être dangereux, un homme le saisi et le tire par-dessus la rambarde, le faisant tomber lourdement plusieurs mètres plus bas. Il se relève, blessé, et se trouve face à un tigre allongé sur le sol, la gorge ensanglantée… Mais avant même qu’il ait pu se demander ce qui se passe, l’homme qui l’avait attrapé quelques instant plus tôt lui fonce dessus et l’attaque, le faisant tomber par terre, et le dévore… Pendant ce temps, à quelques mètres de là, le tigre égorgé se relève et attaque ses congénères.
Dans la loge, les deux autres gardiens, paniqués ne comprennent pas ce qui se passe. Llorenç ne répond pas, et ils n’ont pas de visuel. Alors que l’un des deux, Jordi, s’apprête à aller voir, son collègue lui dit de venir voir l’écran, ils voient Llorenç courir, un bras en moins. Il rejoint l’autre homme qui l’a agressé, et plein d’animaux, infectés eux aussi. Jordi et l’autre paniquent et pensent qu’il vaut mieux appeler la police. Ils fuient leur loge et imagine pouvoir se cacher dans le laboratoire, plus sûr, car il est doté d’une porte avec un plus gros verrou. Mais ils ne se posent plus de question et s’enferment lorsqu’ils voient les infectés arriver face à eux. Une fois en « sécurité » dans le labo, ils pénètrent dans une partie de celui-ci que personne n’avais jamais vu car elle était toujours verrouillée, et dans laquelle les vétérinaires du zoo travaillent à améliorer la reproduction d’espèce en voie d’extinction. Ils découvrent une photo (ou un dessin) d’un singe blanc sur le mur, éventré, organes visibles. L’un des deux se fait alors la réflexion suivante : « cet animal n’est en voie de rien du tout, il était bel et bien éteint… ». Au fond, il en découvre une autre pièce, plus petite, dans laquelle se trouve un bassin rond enterré… L’autre remarque que les animaux ne sont plus derrière la porte, il envisage alors de sortir et de fuir le zoo… L’attention de son co-équipier est retenue par une tortue, repliée dans sa carapace, posée sur une table. Il se penche pour la regarder de plus près malgré les mises en garde de son compagnon. La tortue se déploie soudainement et le mord à l’arcade sourcilière. Alors qu’il hurle de douleur, l’autre sort son arme et vise la tortue, mais une autruche, prise la vitre du hublot de la porte avec son bec et lui arrache l’œil droit. Il arrive à se dégager en lui coupant le cou grâce aux bords encore coupant du hublot brisé, mais il est sérieusement blessé. Les deux gardiens se regroupent au centre de la pièce, derrière eux, le grand gorille blanc sort du bassin de la petite pièce annexe, leur fonce dessus, leur attrape la tête et les fracasse l’une contre l’autre les tuant sur le coup… Le gorille blanc retrouve alors les autres animaux infectés et Llorenç. Une fois réunis, ils se dirigent vers la sortie du zoo et se trouvent en liberté dans les rues de Barcelone.

Il me semble que cette histoire est la moins indispensable de ce volume. A mon sens, elle n’apporte rien à la mythologie, ne répond à aucune des questions laissées en suspens dans les films, et est même quelque peu ridicule par moment… Mais comme elle est là, il faut quand même la prendre en compte. On pourrait pousser l’analyse en disant qu’elle est ici pour confirmer – si l’on en doutait encore – que les animaux peuvent également être infectés et infecter. Enfin, elle nous confirme également que l’épidémie n’est pas seulement cantonnée à l’immeuble mais qu’il existe plusieurs foyers dans toute la ville de Barcelone (confirmé ensuite par [REC] 3 Genesis).


  • Histoire 4 : El Experimento (l’expérience)

   Le journal raconte que, bien que le Pape le nie, les preuves montrent qu’il existe au Vatican des prêtres hautement qualifiés, dispatchés aux quatre coins du globe aux points dit les plus « chauds », pour empêcher, par des exorcismes, que le Mal absolu ne pénètre notre monde. Il évoque également la possibilité qu’un de ces prêtres se trouve à Barcelone même et exerce sa fonction dans l’anonymat le plus complet aux yeux et à la barbe de tous. L’article cite le livre de Tomasino Pirelli : « El Guardian en el Averno » (Le Gardien d’Outre-tombe). Dans son ouvrage, cet ancien exorciste revient sur ces rumeurs ; sur le Pape et son implication dans cette affaire ; la façon dont il nie les faits alors qu’il a lui-même donné sa bénédiction à ses prêtres exorciseurs présent dans chacune des capitales du monde. L’article conclut en disant que ce sont les barcelonais qui devraient être les plus préoccupés, par un nom : Albelda.

   Dans son introduction, Tristana est à genoux sur le sol, regardant une photo d’elle enfant. Elle nous dit qu’elle a parfois du mal à reconnaître la jeune fille pure et belle qu’elle était ; qu’elle se reconnait à peine sous ces doux et parfaits traits dans cette lumière immaculée qui protégeait son âme et qui, aujourd’hui, a pourri tout ce qu’elle était. Incarnant seulement le résultat de l’ambition démesurée, de la luxure, de la puissance et de la méchanceté des hommes… Elle enclenche ensuite le magnétophone d’Albelda et nous dit que nous allons écouter ce qu’il a à dire…

   L’histoire commence par un homme portant des provisions et marchant dans une rue de Barcelone. C’est un prêtre. C’est Albelda. Un homme le propose son aide, mais il ne répond pas. On le suit ensuite entrer dans l’immeuble. Il croise Nika dans le hall qui discute avec quelqu’un, et Max le chien de Jennifer qui lui grogne après. Il monte les escaliers, croisant quelques habitants de l’immeuble. Les gens chuchotent à son passage… Ils le considèrent comme quelqu’un de trop rare, de discret, mais bon. Arrivé au dernier étage, Albelda ouvre la porte de son appartement, un télégramme l’attend sur le sol. Il l’ouvre et lit les quelques mots qu’il contient : «  Père Albelda. Stop. Opération annulée. Stop. Ipso facto. Stop. Ne laissez pas de trace ».
Il allume un magnétophone à côté duquel est posée une coupure de journal titrant sur la disparition mystérieuse de plusieurs enfants à Barcelone. Albelda y enregistre ce que l’on peut entendre dans les films. On le voit ensuite se préparer. Il met un médaillon autour de son cou, prépare une seringue. Il vide ensuite le contenu d’une boîte remplie de restes humains, d’enfants, dans une assiette… Des bras, des mains, des pieds, dans lesquels il injecte un produit. Il retire ensuite son sonotone, attrape le « plat » et se dirige vers le fond de son appartement. Il tire une vierge accroché au mur. Une porte dérobée s’ouvre alors sur une petite pièce, dont les murs de briques brutes sont recouverts de crucifix en tout genre et au fond de laquelle se trouve, enchaînée, Tristana Medeiros. Il lui tend alors le récipient, elle attrape des restes, les mangent et finit par s’endormir en bavant… Albelda s’approche d’elle, déverrouille le collier métallique qui la retient au mur. L’attrape et commence à la tirer hors de la pièce… Mais un sourire se dessine sur le visage du monstre. Albelda comprend alors qu’elle ne dort pas. Soudainement, elle ouvre les yeux et tente de le saisir, mais le prêtre fuit, courant à travers l’appartement. Il arrive à saisir l’échelle menant au grenier et y monte. Tristana derrière donne un grand coup dedans et la brise. Albelda referme la trappe, il est sauvé mais enfermé dans le grenier/faux plafond de l’appartement. En-dessous de lui, Tristana hurle. Elle prend les clefs laissées tombées dans la confusion par Albelda et défait les chaînes qu’elle a aux pieds et aux mains, puis se muni d’un marteau. Dans le plafond, Albelda se hisse dans les conduits… En arrivant une grille lui coupant le passage, Il se souvient comme il dit qu’il les avait oubliés ceux-là… Il reste alors là quelques secondes pour recouvrer son calme… Il tente ensuite d’écouter ce qui se passe dans l’appartement… Mais il est sourd… Quoi qu’il en soit, bien qu’il ne puisse pas entendre Tristana, il sent ses vibrations…
Beaucoup de questions l’assaillent… Il sait la valeur de Tristana, mais malgré tout, il n’ose pas prendre le risque de redescendre. Parfois, Il pense même l’entendre respirer… Il sait également que les autres l’attendent, qu’ils sont là, accroupis à le regarder, impatients de l’attraper. Il n’ose plus dormir ; il ne sait pas combien de jours ont passé… S’il pouvait seulement les entendre, il pourrait… Mais soudainement, trois enfants infectés se jettent sur la grille face à lui. Albelda en a le souffle coupé de surprise et de peur, il étouffe ; les yeux exorbités ; il n’arrive plus à respirer… Il fait une crise cardiaque… et meurt… On suit alors la décomposition de son visage jusqu’à l’état dans lequel il est retrouvé dans [REC]².

   Bien que cette histoire soit très intéressante, elle n’en fout pas moins la merde dans ce qui est vu ou dit dans les films. Car elle apporte son lot de petites incohérences… Il n’est pas du tout fait mention de l’obscurité… Dans [REC]², on apprend que Tristana n’est visible que dans le noir complet, que seule l’obscurité permet de se confronter à elle. Tout cela est zappé ici… Concernant la porte visible uniquement dans le noir, elle est ici remplacée par une statuette de vierge que l’on tire et qui ouvre une porte dérobée… Tristana est placée dans une petite cellule, enchaînée au mur, alors que dans le film, il y a toute une pièce celée dans le noir. Une pièce découverte dans [REC]², dans laquelle Albelda retenait Tristana et où il pratiquait ses expériences, aussi bien sur elle que sur les enfants cobayes… Tout cela est complètement ignoré et réarrangé dans cette histoire… Cependant, si l’ont fait le tri, que l’on remplace ce qui est ignoré par ce que l’on sait, on obtient dans ce cas une chouette histoire qui nous apprend la destinée d’Albelda et comment il a pu se retrouver piégé dans le plafond de son propre appartement.


  • Histoire 5 : El Desconocido (l’inconnu)

   Pour cette ultime histoire, « ARN Weekend Barcelona », titre : « Qui est “Max” ? »… L’article revient alors sur des fuites qui proviendraient de la police et selon lesquelles un chie,n prénommé Max, et l’infection dont il souffrait, pourraient être la cause de la mise en quarantaine de l’immeuble de Barcelone. En effet une source non autorisée de la commission scientifique chargée d’encadrer la quarantaine autour de l’immeuble a révélé que les habitants du bâtiment auraient été mis au contact d’un virus extrêmement contagieux et peut-être même mortel. Et pour ne pas arranger les choses, le probable porteur du virus létal pathogène serait un animal, un berger allemand, nommé Max, appartenant à un des habitants de l’immeuble. Le journal conclut en disant que le plus inquiétant dans tout cela, c’est que le chien, Max, est SORTI de l’immeuble !

   Tristana introduit cette nouvelle histoire en nous demandant si nous sommes prêts pour un nouveau cauchemar… Une aventure que jamais nous n’oublierons. Elle nous demande alors si nous nous rappelons de Max, le chien de l’adorable Jennifer, car nous allons enfin pouvoir faire la connaissance de ce berger allemand infecté que nous n’avions encore jamais pu rencontrer, mais également de…

   Tout commence lorsque Max se réveille chez le vétérinaire, enragé, les yeux fous, bref possédé. Il est sanglé sur une table d’opération. Autour de lui s’affairent des médecins de la sécurité sanitaire armés de seringues. Ils lui injectent le contenue de la seringue et le chien s’endort. Il ne se reveillera plus. Un médecin en combinaison sanitaire demande alors qui les a appelés… Un vétérinaire lui répond qu’il l’a fait car il pensait que le chien ne souffrait pas d’une simple grippe, mais plutôt de la rage. L’autre lui demande alors de leur montrer ses talents de chirurgien, il lui assure que le chien ne se réveillera plus. Le vétérinaire, sous les yeux des médecins et de policiers, découpe le chien en morceaux, mais cette opération ne révèle rien d’alarmant. Les médecins partent alors avec les restes du chien dans un sac à dos pour aller les analyser dans leur laboratoire. Ils interdisent alors à tous de sortir de la clinique, car il pourrait y avoir une contamination. De la nourriture leur sera apportée plus tard. En attendant, ils doivent tous rester là et faire en sorte que personne n’entre ou ne sorte. Une fois partis, le vétérinaire fait part de son inquiétude, craignant que les choses soient bien plus graves que ce qu’il n’y parait. Mais Victor, un des vétérinaires en quarantaine, insiste sur le fait qu’il ne peut pas rester. Il marie son neveu et sa nièce et ne veut pas être en retard. Son téléphone sonne, c’est sa femme, on voit alors qu’il est blessé à la main. Il décroche. S’en suit une discussion plutôt violente de laquelle fusent des noms d’oiseaux. Après avoir raccroché, il se rend dans aux toilettes au fond de la clinique pour se laver les mains. Là, il en profite pour filer en douce par la fenêtre.
Il se retrouve alors dans la rue. Bien qu’il connaisse parfaitement les lieux, il semble perdu, ailleurs. Les gens qui le croisent le regardent de travers le prenant pour un fou. Il est transpirant, il se parle à lui-même, ne sait plus ce qu’il doit faire. Il se souvient finalement qu’il doit aller s’acheter des vêtements pour le mariage. (Sa main blessée est toujours bien mise en évidence.) En arrivant devant un magasin, il voit son visage sur les téléviseurs en vitrine qui filment la rue. Sur certains, il voit son reflet comme celui d’un cadavre, d’un monstre déchaîné, d’un possédé. Effrayé, il fuit et entre dans la galerie marchande. Il est un peu paniqué, anxieux. Il continu à parler tout seul, comme pour se rassurer, se calmer. Une vendeuse l’aborde pour le conseiller sur le choix d’une cravate. Il parle avec elle, mais à nouveau, il voit leurs deux reflets en version monstre dans le miroir. Terrorisé, il crie et s’enfuit… La vendeuse se retrouve alors seule avec tout un lot de cravate dans les mains. Elle part à sa recherche et le retrouve un peu plus loin dans une allée, assis par terre, couvert de cravate et une autour de la tête… Elle l’aide à se relever… Il lui dit alors un simple mort : « pantalons ! »
Dans la cabine d’essayage, il se regarde dans le miroir qui lui renvoie une image de lui tel un cadavre, une image monstrueuse, de mort… La vendeuse lui tend un pantalon à travers le rideau. Il devient incohérent, lance des mots sans vraiment de sens… Ses yeux sont injectés de sang, il voit les mouvements de la vendeuse se dédoubler. Il transpire fortement et commence même à baver. Il s’éponge avec le pantalon et le rend à la vendeuse disant qu’il n’en veut pas.
Sa femme, Amparin, l’attend dans la rue, impatiente alors que Victor arrive au loin. Excédée, elle l’attrape par le bras et l’entraîne avec elle sous un flot de mot sans interruption et l’insultant parce qu’il est en retard et mal fagoté… Dans un mouvement brusque, il se retourne alors contre elle, l’attrape à la gorge et la plaque contre le mur puis, empli de rage, lui dit de se taire…
Dans la voiture, ils discutent… Elle lui concède que ses vêtement ne la dérangent pas tant que ça finalement… Que ça lui donne l’air plus beau, plus viril… Que ça vient peut-être de la cravate… Ils arrivent alors à l’église où se marient Koldo et Clara… La tante lance : « Je ne sais pas pourquoi, mais je pense qu’aujourd’hui sera une journée inoubliable »… et Victor de répondre « Certainement Amparin, certainement »

   Cette histoire est plutôt intéressante dans le sens où elle introduit [REC] 3 Genesis. Elle permet de mettre en image des choses induites par [REC] avec Max et par [REC] 3 Genesis avec l’oncle Victor, sa morsure à la main, la tante Amparin, leur arrivée sur les lieux du mariage etc… On peut voir qu’il commence déjà à répandre le virus un peu partout, notamment dans le magasin où il essuie sa sueur et sa bave avec un pantalon… Donc ses fluides corporels, et c’est par cette voie-là que se transmet le virus, entrent en contact avec la vendeuse qui sera certainement infectée elle aussi… Et elle infectera à son tour… Et l’infection se répandra…
Donc au final cette histoire, elle aussi, nous montre que l’infection est totale, sur toute la ville, et non seulement limitée à l’immeuble de Barcelone.

FIN DE CE VOLUME


Ce volume d’histoires inédites ne nous apporte pas grand-chose au final. Juste quelques réponses à des questions qui n’étaient pas fondamentale. On sait ce qu’il advient de Miré et Ori ; comment Tristana a été possédé ; le destin d’Albelda ; il nous introduit l’oncle Victor… Au-delà de cela, presque chacune des histoires nous montre bien une chose, c’est que l’infection est globale, et pas seulement limitée au simple immeuble de Barcelone… et… et c’est tout… Donc finalement beaucoup de bruit pour pas grand-chose… et puis les histoires sont un peu trop courtes. Un ouvrage pour les fans donc et uniquement pour les fans.


 

III. Les artistes

Andrea JEN (Encerrados) – Feliciano G. ZECCHIN (Tristana) – Alvaro RUILOVA (Zoombi)
Salvador SANZ (El experimento) – Joan MARIN (El Desconocido)

Alejandro COLUCCI – Gabriel LUQUE – Carlos GAMBARTE – Ruben ROJAS
Pablo MARCOS – Diego OLMOS – Sagas FORNIES – Studio KOSEN
Miguel Ángel MARTIN Jordi PASTOR – Carla BERROCAL – Pier BRITO
Rafael FONTERIZ – ÁNGEL – Pedro ESPINOSA – Natacha BUSTOS
Rubén SAEZ – Luis NCT

   « Bonjour, je suis Herman Migoya, scénariste des histoires que vous venez de lire, adaptées d’idées originales de Jaume Balaguero et Paco Plaza. Avec ce comics, notre but est de surprendre et ravir les fans de la saga [REC], d’enrichir cet univers fascinant et d’apporter de nouvelles histoires et d’extrêmes émotions, dans une roman graphique différent de tout ce que nous avions fait précédemment dans le domaine de la bande dessinée liée à une franchise cinématographique espagnole.
Pour cela, nous avions besoin de la meilleure équipe de dessinateur qui soit pour atteindre le niveau de terreur légendaire apporté par les deux premières livraisons cinématographiques. Les cinq auteurs/dessinateurs de comics sélectionnés sont de grands artistes, par leur propre mérite, mais sont également les mieux disposés pour le genre que nous avons abordés »

Herman Migoya

Andrean JEN (Encerradoras)

Elle est la meilleure dessinatrice de manga au niveau international. Cette asiatico-argentine, née en 1987 (Il n’y a même pas un quart de siècle !), est professeur de manga au Centre Nikkeï en Argentine. Elle a dessiné des comics comme “Las Horas Perdidas” (“les heures perdues”), mais aussi des illustrations plus classiques de la littérature, comme par exemple, “Alicia en el pais de las maravillas”(“Alice aux pays des merveilles”). En 2010, elle expose son œuvre à La Maison Américaine  de Madrid et finalise actuellement son ambitieux travail : “Los delirios de Ani” (“Les délires d’Ani”), une œuvre colorée qui verra le jour à travers la collection démoniaque Gaijin” chez Glénat Espagne. Ne la perdez pas de vue.

Feliciano G. ZECCHIN (Tristana)

Ce virtuose du dessin argentin (Buenos Aires, 1975) s’est fait connaître en Espagne avec la série “Peatones” (“Piétons”), publié dans la version revisitée complète “El Vibora” (“Le serpent”). Dans son pays, il est connu pour la série humoristique “4 segundos”(“4 secondes”), écrit par Alejo Valdearena. En Espagne, Feliciano a aussi publié les albums “Taca tac”, “Rail King” (Ediciones de Ponent) et une version TMP de “Peatones” (Glénat Espagne).
Dans “Tristana”, Zecchin nous régale du meilleur registre qu’il domine et est le plus apte à rendre au mieux l’atmosphère oppressante et dérangeante qu’exige l’histoire.

Alvaro RUILOVA (¡ Zoombi !)

Cet artiste de comics bolivien est un maître absolu de la narration horrifique. De plus, il a été le tout premier auteur de sa nationalité à être publier en Espagne, honneur qu’il doit à la choquante qualité de son travail sur : Cuentos de Cuculis (“Histoire de Cuculis”, éd. Glénat Espagne), une collection d’histoires de relations sexuelles intimes de la vie quotidienne et folklorique bolivienne, empruntant aussi bien à Edgar Allan Poe qu’à Stephen King et aux mythes et légendes de son pays. Son travail a retenu l’attention de nombreux fans d’horreur, dont un certain Paco Plaza ; c’est pourquoi sa participation à ce volume était inévitable.

Salvador SANZ (El experimento)

   Également né à Buenos Aires en 1975, Sanz s’est fait connaitre par divers travaux dans le genre horrifique : les excellents “Legion” (Légion, 2007), “Desfigurado” (Défiguré, 2008), et “Nocturno” (Nocturne, 2009), l’ultime et mythique revue revisité “Fierro”, également édité en Espagne sous le titre de “Migrador Nocturno” (éditions La Cupula). Cet auteur n’est pas seulement un fabuleux dessinateur et narrateur – un des meilleurs conteurs du genre nouveau qu’Herman Migoya ait eu l’occasion de lire – influencé par les maîtres du genre des années 70 et 80, comme Richard Corben et Paul Gulacy, il est aussi un stupéfiant scénariste et animateur de renom (en 2006, il reçoit le Premier Prix du meilleur court-métrage animé à la Comic-Con de San Diego avec son œuvre “Gorgonas” (“Gorgone”). Actuellement, il est en train de finaliser la saga de science-fiction de son vieux personnage Angelo Della Morte. Herman Migoya croise les doigts pour que son brillant travail soit également publié en Espagne pour le plaisir des lecteurs espagnols.

Joan MARIN (El Desconocido)

Né à Valence en 1975, Marin excelle dans variété de pratiques artistiques, telle que la photographie, mais il est également un magistral dessinateur de comics. Cependant, ce n’est que récemment qu’il s’est tourné vers la bande-dessinée, à la grande joie de tous les fans de comics. Hernan Migoya a déjà eu l’occasion de travailler avec lui  lorsqu’il scénarisait son roman graphique “Olimpita”, nommé il y a deux ans Meilleure Œuvre Nationale au salon Expocomic de Madrid. Il a également participé à la série “Nuevas Hazanas Bélicas” (“Nouvelles batailles d’Hazana”) avec la bande dessinée “Con los pies por delante” (“Avec les pieds devant”). Il va également lancer un nouveau roman graphique : “Plagio (El secuestro de Melina)” (“Plagiat : La séquestration de Melina”). Son talent et sa capacité à s’adapter font de lui un des meilleurs professionnels espagnols avec qui un scénariste voudrait travailler.

Alejandro Colucci

Né en Uruguay dans une famille d’immigrés italiens, Alejandro a travaillé dans les industries de la publicité et de l’édition en tant qu’illustrateur et graphiste depuis 1990.
En 2002, il décide de s’installer en Europe avec sa femme Daniela et ses enfants bien-aimés Romina et Bruno. Son œuvre se compose principalement d’illustrations de couvertures qui ont été publiées aux Etats-Unis, en Angleterre, en Espagne, en France, en Italie, en Pologne, en Norvège, en Suède, au Portugal, en Allemagne, en Estonie, en Roumanie, en Slovénie, au Brésil, en Argentine, en Uruguay, au Mexique, à Taïwan et au Japon.
Alejandro travaille avec les deux techniques: traditionnelle et numérique à travers le crayon, la peinture à l’huile, la gouache, l’aquarelle, Photoshop et Freehand.
En 2009, Daniela et Alejandro ont créé une société pour représenter leur travail: Epica Prima SCPN.
C’est donc tout naturellement que Jaume, Paco et Herman ont pensé à lui pour réaliser les illustrations de couverture pour ce comics.

Les autres dessinateurs:

Ils ont tous réalisé une illustration, une vision personnelle de la saga, intercalée entre les histoires. Alejandro Colucci a également réalisé une illustration intérieure en plus de son travail de couverture.


 

IV. Les apports de « [REC] Historias Inéditas » à la mythologie [REC].

    Ce comics est intéressant pour trois points. Premièrement, il nous permet de prolonger l’expérience, et pour les fans de la saga, de plonger un peu plus profondément dans l’univers de leurs films préférés, en épaississant un peu plus la mythologie de la saga.
Deuxièmement, il nous apprend quelques petites choses, des petits détails qui apportent quelques réponses – petites réponses – qui font la lumière sur des chaînons manquants, pas toujours indispensables, mais non dénués d’intérêt…
Enfin, troisièmement, le prix plutôt attractif de ce comics, puisque pour la version couverture souple se vend à moins de 10 euros et moins de 13 euros pour la version rigide.

Mais c’est le second point qui nous intéresse le plus. En effet, chacune de ces cinq histoires apporte son lot de révélation, et pour être bien clair sur ce qu’elles nous apprennent, nous allons reprendre chacune de ces révélations.

  • Encerrados (Enfermés)

– Miré, Ori et Tito sont morts. Ils ne reviendrons pas dans le quatrième film.
– Tito ayant craché au visage de Miré et Ori, ils devaient certainement être infectés, leur mort était donc inévitable.
– Les infectés semblent avoir une connexion avec leur proche leur permettant de ressentir ou de voir certaines choses à travers eux, sans qu’ils soient eux-mêmes infectés.
– Les sept nouveaux GEOS qui entrent dans le bâtiment n’ont qu’un seul objectif : évacuer Angela.

     

  • Tristana

– Tristana est élève à l’école San-Cristo, au Portugal, dans le village de Santa-Maria.
– Elle sert le repas aux prêtres/professeurs de l’école.
– Elle a été violée sauvagement par ces mêmes prêtres.
– Elle décède pendant ce viol en recevant un lourd crucifix sur le front.
– Elle revient d’entre les morts le lendemain, possédée.
– Albelda vient la chercher lui-même sur place.
– Albelda est accompagné par d’autres prêtre.

  • ¡ Zoombi ! (Zombie !)

– L’infection ne se cantonne pas seulement à l’immeuble de Barcelone, elle est globale.
– C’est un homme extérieur au Zoo qui contamine les animaux (d’après certaines personnes, il s’agit d’Alex le pompier, fraichement évadé de l’immeuble de Barcelone par la trappe de l’atelier textile.)
– Tous les animaux du zoo sont infectés.
– Ils arrivent à fuir dans les rues de Barcelone.

  • El Experimento (l’expérience)

– Albelda est un homme discret mais plutôt apprécier des habitants de l’immeuble.
– Il nourrit Tristana avec des restes d’enfants, préalablement enlevés dans Barcelone puis assassinés. (Ce n’est pas forcement lui qui s’en charge.)
–  Albelda est sourd et porte un sonotone
– C’est grâce à un tour de dupe que Tristana réussit à se libérer de ses chaînes et rester dans l’appartement.
– Albelda se réfugie dans le plafond pour lui échapper. Il y restera assez longtemps
– Albelda meurt d’une crise cardiaque.

  • El Desconocido (l’inconnu)

– Victor travaille dans la clinique vétérinaire où a été amené Max.
– Les vétérinaires convoquent la sécurité sanitaire pensant que le chien a la rage.
– Max est bien infecté. Ce n’est pas la rage.
– Victor a bien été mordu par Max
– Max est tué.
– Le corps du chien est emmené par la sécurité sanitaire tandis que toute la clinique et le personnel sont placés en quarantaine.
– Victor s’enfuit en douce par la fenêtre des toilettes de la clinique.
– Victor répand ses liquides corporels (notamment sa salive) un peu partout sur son chemin.
– Une en période d’incubation renvoi dans les miroirs le reflet de son soi infecté.
– La femme de Victor se nomme Amparin.


 

V. Quelques pages et illustrations.

Première ligne : Luis NCT – Alejandro Colucco – Gabriel LUQUE – Miguel Angel MARTIN
Deuxième ligne : Andrea JEN
– Feliciano G. ZECCHIN – Feliciano G. ZECCHIN
Troisième ligne : Alvaro RUILOVA – Alvaro RUILOVA – Salvador SANZ – Salvador SANZ
Quatrième ligne : Joan MARIN – Joan MARIN

46 réflexions au sujet de « 06 – [REC] Historias Ineditas »

  1. Bonjour !
    J’ai cherché la BD sur internet mais impossible de la trouver ! Pourriez-vous m’aider ? 🙂

  2. Bonjour !
    Je cherchais la BD sur le net mais impossible de la trouver… Pourriez-vous m’aider s’il vous plait ? 🙂

  3. bonjour, la BD etait disponible sur amazon.fr (avant que je l’achete^^), maintenant, elle est disponible uniquement sur amazon.es.

  4. sur allociné une personne qui ce prenome Jeremiah Fini là lu et là commenté sur Rec 3! jai vu sa hier,il explique les histoire!

  5. Wouh! Superbe taff! Merci beaucoup! 😉 Ta raison la scène de sexe de l’histoire 1 est vraiment de trop…Elle tue accidentellement un homme, à un frére zombie et pourtant elle souhaite faire l’amour…logique! Enfin au moins maitenant nous savons qu’ils ne seront pas dans le 4éme film! J’aime aussi beaucoup l’histoire de Tristana! Elle est donc morte pendant cette nuit? Avant de revenir comme « l’hôte » du démon le lendemain? Après je suis moins fan des autres histoires…surtout le coup du zoo! Mais encore merci pour ton boulot! 😉

    • Merci, c’est gentil ! D’accord avec toi… Et puis cette histoire du zoo est vraiment mauvaise… Pour Tristana, oui je pense qu’elle meurt, passe un pacte avec le diable pour revenir se venger de ceux qui lui ont fait ça et en contre partie servir de « porte » au mal pour mettre le monde sous son égide… Ce n’est qu’une interprétation personnelle… Celle qui me semble la plus logique… Après je suis ouvert au débat…

  6. c’est moi jeremiah fini^^ et oui, j’avais bien posté les resumés des histoires sur allociné… j’avais pas mal résumé, bon j’ai fais quelques erreurs mais j’avais quand meme bien compris l’ensemble du comics… chui fier de moi ! lol^^

    • Tu peux ! Au départ, avant que je fasse mes propres résumés, les tiens nous ont aidé à mieux comprendre le comics.
      Et je te dois aussi une bonne pub sur Allociné, merci pour ça aussi.

      • ha oui c’est vrai ! dernierement j’ai conseillé a un mec d’aller sur ton site pour voir « l’origine du virus » sur la page de [REC] Apocalypse d’Allociné ! tu peux aller voir^^

  7. merci beaucoup de nous avoir raconter tout sa 🙂 pour moi ses histoire son génial et révélle comme meme des chose assez importante !!! la seul chose qui pour moi reste incompri c est la réaction de La femme de Victor parce que apres avoir été « mal traiter » on vas dire comment sa se fait que doit rec 3 elle soie si heureuse lol je pense qu il saurrait du jute éviter cette scéne pour évité cette petite incoérence ^^ ( ou le replacer par autre chose ) mais sé mon avie personnelle !!! en tout cas encor merci pour ces histoire

    • Pour le moment il n’est disponoble qu’en Espagnol. Il est possible qu’avec la sortie de REC 4, une maison d’édition de comics comme Panini le sorte en français surfant ainsi sur la vague de la sortie ciné du film…
      Mais rien n’est sûr et rien n’est officiel.

      PS : Il n’est pas impossible qu’une Team de traduction de comics fasse un traduction non-officielle un jour également.
      Pour le moment, il n’en existe pas.

      • Merci ! J’espère que les éditeurs le sortirons ! Je l’aurais bien acheter en Espagnol, mais je ne fais pas espagnol, je fais allemand … – -« 

  8. C’est vraiment très intéressant ces révélations que nous ne voyons pas à l’écran ! Je pense surtout au passage entre Tito et les deux adolescents, ainsi que le passage dans la clinique avec le chien. Si j’ai bien compris, maintenant on sait que des commandos vont, eux, contrairement au premiers, réussir à tuer tous les infectés et récupérer Angela ! Ils sont vraiment très fort alors, car dans [REC]², quand on connait bien le film, on en conclut que le gign n’arrive à tuer personne sauf Jennifer, une enfant… D’autres, comme Martos et la mère de Jennifer sont tués par les adolescents mais c’est tout. Moi, j’aurais aimé savoir comment meurent les infectés qui s’en prennent à Larra (Manu, Pablo, La colombienne, Conchita et César) et les autres comme le couple japonais et le flic le plus jeune qui n’ont pas attaqué Larra eux, tous comme Guillem et Le flic plus âgé qui ne sont pas localisables dans [REC]². Je me pose sans doute trop de question, mais tous les abattre n’aura sans doute pas été un jeu d’enfant XD. On pourrait aussi penser que si Angela (démon) sait qu’elle va sortir (son but) grâce aux commandos, elle n’aura pas besoin d’ordonner à ses suppos (tous les infectés) d’attaquer les nouveaux commandos, puisqu’elle sortira grâce à eux. Ce qui explique pourquoi à la fin de [REC]², Jefe, se demande pourquoi les infectés ne les attaquent pas et Owen répond :  » Je ne sait pas, mais je n’aime pas ça…  »

    Voilà XD une analyse personnelle, sans erreurs normalement, peut-être déjà analysée car ce forum est vraiment trop complet 😉 mais je ne pense pas. Voila 🙂

    • Dans le comic, c’est bien une bonne dizaine de GIE surarmé qui entre dans l’immeuble avec ordre d’évacuer Angela et de tuer tout ce qui bouge, avant que l’immeuble ne soit détruit (brûlé)… Et de plus comme tu le dis justement, Angela contrôlant les infectés et n’aspirant qu’à sortir de l’immeuble, il est bien entendu très fort probable qu’elle ordonne aux infectés de ne pas attaquer, en faisant donc des cibles faciles à détruitre…
      Ensuite, REC 4 n’est pas encore tourné et le scénario est plus que secret… Il est possible que Balaguero décide de tourner cette scène d’évacuation en guise d’introduction à son film, et qu’il la fasse totalement différente et contredise ainsi le comic sur quelques points… mais ça on verra à la fin de l’année quand le film sortira.

      Ton analyse est juste, enfin en tout cas, je partage ton avis…. C’est ce qui semble le plus logique en tout cas… Quand on connait bien l’univers des différents films et produits dérivés officiels, même s’il y a des manques pour les relier entre eux, il est facile de faire le lien soi-même… enfin je pense.

  9. j’avais pas vu tout ça, je devrais aller plus souvent sur tes autre page comme celle là ! Je savais pas que tu avais tout expliqué du livre Historias Ineditas, tu as du te galéré vu que c’est en espagnol ?! Ce qui me choque c’est les enfants enlever et tué que Tristana mange, c’est abusé Albelda et une pourriture meme si c’est pas lui qui les a kidnapé,tout le vatican et corrompu alors ,y a pas que les prétres qui ont violé Tristana c’est tous des movais quoi !!!
    Et autre chose,Albelda dit sur l ‘enregistreur avoir enferme Tristana en esperent qu’elle n’en sorte jamais !!! C’est un peut different sur le comics là,ou je me trompe ?

    • Eh oui, j’ai bien bossé l’air de rien ;P…. C’est en espagnol mais malgré tout, j’ai quelques bons restes de ma LV2 Espagnol collège/lycée… et puis je regarde tous mes films fantastiques espagnols en VOST… Donc ça me permet de conserver un certain niveau…
      Quand Albelda dit qu’il l’a enfermé, en fait il veut dire qu’il l’a scellée dans l’ombre… Dans ce monde de ténèbres dont elle ne peut sortir.

      • yes,c’est pour celà que l’on ne la vois qu’avec la vision infrarouge! et comme tu l expliquais dans le livre ils en parlent pas de ça! Et dans le film on vois bien les enfants entier juste possédé , ils ont rajouté des choses au film en faite et inverse pas pris en compte certaine chose du livre!

      • Et puis [REC] historias date de 2012 là où REC 1 et 2 datent de 2007 et 2009… donc ils ont omis et ajouté d’autres trucs pour mieux servir leurs histoires, mais au final quand on recoupe toutes les trucs officiel, tout s’imbrique bien.

  10. pour toi comment expliquer le fait qu’il enferme dans les tenebres,dans lombre comment fait il? et tu es bien d accord que Albelda et finalment pas un gentil pretre !!! je suis un peut perdu avec ces enfants cobayes enlever pour des testes!

    • Je pense et veux croire qu’Albelda enferme Tristana dans les ténèbres grâce à des pratiques religieuses occultes, des rîtes païens, etc.

      Albelda comme une petite partie du Vatican (il ne faut pas généraliser et appliquer cela à tous les religieux, cette conspiration ne touche qu’un léger pourcentage de l’Église… je dirais une quinzaines de personnes tout au plus, et qui plus est très haut placée) sert l’intérêt de la population pour éviter que le Mal, qu’ils ne savaient pas être un virus au départ, ne se propage au monde. Après, lorsqu’Albelda se rend compte que le virus mutent comme la grippe, le Vatican décide de tout stopper car la souche et trop instable et dangereuse. Il est donc trop risqué de faire quoi que ce soit. C’est pour ça qu’Albelda doit tuer Tristana. Mais d’un autre côté, des « disciples » d’Albelda, eux, sont fascinés par la jeune fille et sa possession et veulent continuer à croire qu’un vaccin est possible contre le Mal… ces prêtres sont Losada et Owen…
      Albelda n’est pas pas forcement un méchant personnage, il agit dans l’intérêt du bien commun et parfois; il faut savoir sacrifier quelques personnes (dont des enfants) pour sauver l’humanité…je ne dis pas que c’est bien ,mais c’est ce que fait Albelda.

  11. Ce que toi tu dit ( le Mal s’exprime à travers la bouche de Tito lorsqu’il s’adresse violemment à sa sœur, mais à ce moment-là, il a pris comme hôte Angela, qui se trouve avec Owen et Rosso dans le grenier…Alors de deux choses l’une, soit le mal peut s’exprimer à travers la bouche des autres infectés indépendamment de son hôte, soit il y a incohérence.)
    Rien d’incohérent d’ailleur sa m’étonne que tu parle de ça. Dans le 2 quand Owen parle à Tito qui est attaché, le démon ce sert et parle depuis le corp de Tito alors qu’Angela qui à le diable en elle et juste à coté ! Donc oui il peut s’exprimer à travers la bouche des autres infectés comme ils peut les manipulés!
    Ou alors ce que tu veux plutot dire c’est : Comment le démon qui ce trouve avec Owen et Rosso dans le grenier ( donc entre parenthese occupé avec eux ) arrive à parler à travers la bouche de Tito qui cause à sa soeur ?

    • Alors, beaucoup de questions, et il se trouve que j’ai certaines réponses :)…

      Alors concernant Koldo, je pensais comme toi, par rapport au reflet… mais après avoir lu une interview de Javier Botet datant de juste avant le tournage de Rec 4, et en reconsidérant les événements de Rec 3… Je suis arrivé à la conclusion suivante qui a remit toutes mes certitudes en question.

      Tout d’abord, dans cette interview, l’interprète de Tristana était interrogé sur son retour dans le quatrième volet. Il disait clairement qu’il serait de la partie mais qu’il ne pouvait pas en dire plus parce que tout ce qui touche son personnage est spoiler… Bref… Quand on lui a parlé de son petit rôle dans le 3ème, il a dit qu’après avoir discuté de la présence de son personnage dans Genesis avec les réalisateurs, il avait compris que Tristana était la seule et unique incarnation du Mal. Le vers en elle étant une sorte de matérialisation du mal, qu’elle aurait elle-même créé… un peu comme une tumeur.
      Donc on voit le reflet de Tristana lorsque les infectés se reflètent dans un miroir et on ne verra qu’elle, on ne verra jamais Angela… D’ailleurs tu remarqueras que lorsque Koldo coupe le bras de Clara, juste avant on voit dans l’épée son reflet se transformer en reflet de Tristana… Alors qu’à ce moment-là, le vers est déjà passé à Angela.
      Donc voilà pour ça, Tristana est l’Incarnation avec un grand I du mal et non le vers…

      Concernant les jours où se déroulent les films, les dates sont les bonnes concernant Rec 1 et 2… par contre je pense que Paco Plaza à un peu volontairement ignoré cela pour son film… car il voulait de toute façon faire un film avec une mariée armée d’une tronçonneuse…donc bon… il a fallu faire avec. Mais ce n’est pas si grave au fond…

      Enfin pour ce que tu me dis par rapport à Tito… Angela a déjà le vers en elle certes, et Tristana est toujours vivante dans les ténèbres… donc si on rejoint ma première réponse par rapport à ce que disait Javier Botet, alors ça tient la route, il n’y a pas d’incohérence. Le seul et unique mal c’est Tristana, le vers est une sorte de matérialisation de ce mal, de sa haine, de sa douleur etc… comme une tumeur…et puis le mal est omnipotent de toute façon…

      • Comme le dit le livre : Tito lorsqu’il s’adresse violemment à sa sœur et juste apres les 7 geos les tuent,à ce moment là Tristana et morte et Owen et Rosso aussi, il ne reste que Angela qui à donné le signal pour son évacuation ! Donc c’est bon au moment ou Tito parle à sa soeur , Angela est (tranquille) pour pouvoir parler depuis le corp de Tito !
        Je revien sur ça car toi tu disais que Angela etait encore avec Owen , Rosso et Tristana! Et par rapport a ce que dit le livre ça serai plutot comme ça que sa ce passerai!

    • Le vers est aussi le mal au même titre que Tristana…Tristana est l’incarnation du Mal, le vers, lui, en est la matérialisation, généré par Tristana .
      Pour moi, selon ma théorie, le vers à une volonté propre, au même titre que Tristana, mais il peu également la contrôler. Il oblige Tristana à se faire passer à Angela pour le sortir de l’appartement d’Albelda — puisque Tristana est bloquée dans les ténèbres et que le but du Mal est de prendre le contrôle de l’humanité — et continuer a répandre le mal sur Terre… Tristana est l’incarnation du Mal mais aussi, en quelque sorte, une espèce de mère porteuse du Mal… Pour moi, lorsque Angela ne reçoit le Mal, elle n’est pas infectée ! Juste porteuse du Mal… comme un nouvelle emballage (D’ailleurs je ne suis pas sûr non plus que Tristana soit infectée, juste possédée)… Alors certes, le vers peut contrôler Angela, comme à la fin de Rec 2 lorsqu’elle tue Owen, mais il la laisse être elle même lorsqu’il ne veut pas être repéré… Pour moi, Angela est également possédée, et non infectée. Je fais bien la nuance entre les deux.
      (je dis souvent je et Pour moi, parce que c’est ma théorie, je ne l’impose à personne, on verra bien ce que Balaguero nous en dis dans Rec 4… soit Angela dit la vérité en disant ne rien se souvenir et reste la Angela qu’on a connu au début de Rec (puisqu’il lui retire le vers dans Rec 4), soit elle manipule tout le monde comme dans Rec 2 et ne se révèlera qu’à la fin de Rec 4 comme nouvelle incarnation du Mal…

      (Il y a d’autres théorie selon lesquelles le vers est d’origine extra-terrestre… ça peut coller si on prend en compte une des coupures de presse dans le grenier d’Albelda… Perso, je ne me suis jamais concentré sur cette théorie parce que comme tout théoricien, je pense que la mienne est la bonne =)

  12. Oué, puis le démon s’oblige à tuer Tristana pour pas qu’Owen ne puis prendre de son sang ! Par contre sur ça,Owen veut le sang de Tristana vivante mais il aurait pu en prendre de suite aprés sa mort sa n aurai rien changer puis qu’elle venait juste de mourir ! (cest le film ki veut sa je suppose)! Et oui ta théorie me semble la plus logique ! Là le vers est d’origine extra-terrestre ça tiendrait pas la route par rapport au pretres,Tristana tué dans une école religieuse etc…Pour moi ça serait partir en couille!!!

    • Pour le sang de Tristana, je ne suis pas scientifique, mais je suppose que du sang prélevé sur un être vivant est différent d’un sang prélevé sur un mort… je ne sais pas…
      Pour tout le reste, nous sommes d’accord.

      Pour la théorie extraterrestre, bien qu’elle ne colle pas du tout avec le reste comme tu le dis, si elle s’avère vraie, je jette mes dvd, je ferme le site et oubli pour toujours cette saga =)… ce serait le dénouement le plus foireux possible…

    • J’avais publié une photo volé ou l’on voyait un des scientifiques du bateau avec un tube de verre dans la main et le vers dedans..
      Ensuite c’est une photo volée d’Angela qui la montrait en train de regarder dans une sorte de gros tube de verre, le vers qui flottait dedans… Il faudrait que je les retrouve…

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